stage jour 1 : j'ai survécu !
Ô miracle ! J'ai commencé le stage et je ne suis toujours pas morte. Le monde du travail accepterait-il enfin ma présence, contraint et forcé ?
Me voilà donc aux Editions Hazan. Pour ceux qui n'ont pas suivi, après moult et moult et MOULT demandes à moult et moult et... enfin bref, après avoir bien galéré, j'ai eu un coup de cul et je me suis retrouvée catapultée dans le secteur livre d'art des éditions Hachette, les éditions Hazan.
Me voilà donc à travailler pour de VRAI, entourée de bouquins d'art et de dossiers en attente ; un vrai monde de papier. Si j'éternue, je suis sure que tout va se casser la gueule. J'essaie pour voir ?
13 h 52. Claire (ma tutrice) n'est pas encore revenue, alors je glandouille pour me remettre de mon combat avec l'agrafeuse et de mon duel avec le fax. Ouais, moi aussi je pensais que ça servait à rien les fax, mais quand Claire m'a dit "Tu m'envoies ces pages avec tes corrections à Mr Machin en Italie" , je lui ai répondu "Par mail ?" et elle a nié en me montrant le fax d'un air naturel. Sans blague. Moi qui croyais qu'on trouvait plus ça que dans les braderies Emmaüs... L'angoisse...
En attendant Claire qui m'a laissée seule aux prises avec une dizaine de dossiers auxquels je ne comprends pas grand-chose, je m'amuse à essayer de réorganiser les bouquins au-dessus de moi dont l'équilibre ne tient plus qu'a un fil (encore une fois, pas de boulette, j'éternue ailleurs) et je suis chargée d'ouvrir les paquets. Je déballe, je déballe, et qu'est ce que je m'éclate ! Entre une livraison de livres sur Camille Claudel, un gros bouquin sur l'art au XVIIe siècle et un café pris à la machine à café la moins chère du monde (trente centimes le jus, et avec une touillette en plus), je bosse tout peu et je lis tout plein.
Le truc le plus ultime, c'est de prendre conscience que lorsqu'on a entre les mains des données comme une maquette, un dossier de fabrication, une facture (ouark), on travaille sur un objet que le consommateur lambda verra, touchera, aimera sur un présentoir, dans une libraire ou à une expo six mois plus tard...
Le livre, c'est trop de la balle.
Me voilà donc aux Editions Hazan. Pour ceux qui n'ont pas suivi, après moult et moult et MOULT demandes à moult et moult et... enfin bref, après avoir bien galéré, j'ai eu un coup de cul et je me suis retrouvée catapultée dans le secteur livre d'art des éditions Hachette, les éditions Hazan.
Le siège des éditions Hazan et Foucher, à Vanves
Me voilà donc à travailler pour de VRAI, entourée de bouquins d'art et de dossiers en attente ; un vrai monde de papier. Si j'éternue, je suis sure que tout va se casser la gueule. J'essaie pour voir ?
13 h 52. Claire (ma tutrice) n'est pas encore revenue, alors je glandouille pour me remettre de mon combat avec l'agrafeuse et de mon duel avec le fax. Ouais, moi aussi je pensais que ça servait à rien les fax, mais quand Claire m'a dit "Tu m'envoies ces pages avec tes corrections à Mr Machin en Italie" , je lui ai répondu "Par mail ?" et elle a nié en me montrant le fax d'un air naturel. Sans blague. Moi qui croyais qu'on trouvait plus ça que dans les braderies Emmaüs... L'angoisse...
A droite du téléphone, l'agrafeuse sauteuse qui a failli me coûter un oeil...
En attendant Claire qui m'a laissée seule aux prises avec une dizaine de dossiers auxquels je ne comprends pas grand-chose, je m'amuse à essayer de réorganiser les bouquins au-dessus de moi dont l'équilibre ne tient plus qu'a un fil (encore une fois, pas de boulette, j'éternue ailleurs) et je suis chargée d'ouvrir les paquets. Je déballe, je déballe, et qu'est ce que je m'éclate ! Entre une livraison de livres sur Camille Claudel, un gros bouquin sur l'art au XVIIe siècle et un café pris à la machine à café la moins chère du monde (trente centimes le jus, et avec une touillette en plus), je bosse tout peu et je lis tout plein.
Tombera, tombera pas ?
Le truc le plus ultime, c'est de prendre conscience que lorsqu'on a entre les mains des données comme une maquette, un dossier de fabrication, une facture (ouark), on travaille sur un objet que le consommateur lambda verra, touchera, aimera sur un présentoir, dans une libraire ou à une expo six mois plus tard...
Le livre, c'est trop de la balle.
Et pour finir, l'ascenseur en miroir déformant, qui allonge les jambes et plaplatise le ventre ! Un vrai club de gonzesses, cette boîte...